Marcel Proust lu par Denis Podalydès

Comprised of:

1. Marcel Proust Male Person, Born: 10 Jul 1871 in Paris , Died: 18 Nov 1922 in Paris
2. Denis Podalydès Male Person, Born: 22 Apr 1963 in Versailles

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Album - Audiobook

1. Albertine disparue Oct 2006

Recordings (54)

1. Tout d'un coup le patron entra, chargé de plusieurs mètres de grosses chaînes de fer capables d'attacher plusieurs forçats... 15:28 (05 Oct 2006)
2. Je descendis et rentrai dans la petite antichambre où Maurice, incertain si on le rappellerait et à qui Jupien avait à tout hasard dit d'attendre, était en train de faire une partie de cartes avec un de ses camarades. 18:27 (05 Oct 2006)
3. "Comme il est simple! Jamais on ne dirait un baron", dirent quelques habitués quand M. de Charlus fut sorti... 20:09 (05 Oct 2006)
4. Tout en me rapprochant de ma demeure, je songeais combien la conscience cesse vite de collaborer à nos habitudes... 21:47 (05 Oct 2006)
5. Dans ce livre où il n'y a pas un seul fait qui ne soit fictif, où il n'y a pas un seul personnage "à clefs", où tout a été inventé par moi selon les besoins de ma démonstration... 22:28 (05 Oct 2006)
6. La nouvelle maison de santé dans laquelle je me retirai ne me guérit pas plus que la première ; et beaucoup d'années passèrent avant que je la quittasse. 17:13 (05 Oct 2006)
7. Quand Jupien eut aidé le baron à descendre et que j'eus salué celui-ci, il me parla très vite, d'une voix si imperceptible... 13:06 (05 Oct 2006)
8. Mais c'est quelquefois au moment où tout nous semble perdu que l'avertissement arrive qui peut nous sauver... 23:32 (05 Oct 2006)
9. Mais le souvenir douloureux d'avoir aimé Albertine ne se mêlait pas à cette sensation. 18:18 (05 Oct 2006)
10. Un rayon oblique du couchant me rappela instantanément un temps auquel je n'avais jamais repensé et où dans ma petite enfance... 21:38 (05 Oct 2006)
11. L'idée d'un art populaire comme d'un art patriotique si même elle n'avait pas été dangereuse, me semblait ridicule. 18:42 (05 Oct 2006)
12. Comment la littérature de notations aurait-elle une valeur quelconque, puisque c'est sous de petites choses comme celles qu'elle note que la réalité est contenue... 17:37 (05 Oct 2006)
13. CHAPITRE I - "Mademoiselle Albertine est partie!" Comme la souffrance va plus loin en psychologie que la psychologie! 14:57 (Oct 2006)
14. Certes, ce coup physique au cœur que donne une telle séparation et qui, par cette terrible puissance d'enregistrement qu'a le corps, fait de la douleur quelque chose de contemporain... 19:55 (Oct 2006)
15. Devant la porte d'Albertine, je trouvai une petite fille pauvre qui me regardait avec de grands yeux... 11:15 (Oct 2006)
16. Saint-Loup, que je savais à Paris, fut mandé par moi à l'instant même, accourut, rapide et efficace comme il était jadis à Doncières... 17:23 (Oct 2006)
17. Saint-Loup devait être à peine dans le train que je me croisai dans mon antichambre avec Bloch que je n'avais pas entendu sonner... 12:12 (Oct 2006)
18. Puis la concurrence des autres formes de vie rejetait dans l'ombre cette nouvelle douleur... 17:46 (Oct 2006)
19. J'écrivis à Albertine : "Mon amie, j'allais justement vous écrire et je vous remercie de me dire que si j'avais besoin de vous..." 20:28 (Oct 2006)
20. En faisant la chambre d'Albertine, Françoise, curieuse, ouvrit le tiroir d'une petite table en bois de rose... 15:33 (Oct 2006)
21. Mais en somme la lettre d'Albertine n'avançait en rien les choses. Elle ne me parlait que d'écrire à l'intermédiaire. 21:56 (Oct 2006)
22. Pour que la mort d’Albertine eût pu supprimer mes souffrances, il eût fallu que le choc l’eût tuée non seulement en Touraine, mais en moi. Jamais elle n’y avait été plus vivante. 19:44 (Oct 2006)
23. D'ailleurs, au souvenir des heures même purement natuelles s'ajouterait forcément le paysage moral qui en fait quelque chose d'unique. 20:28 (Oct 2006)
24. Ce qui remplissait mon cœur maintenant était, au lieu de haineux soupçons, le souvenir attendri des heures de tendresse confiante... 16:34 (Oct 2006)
25. Comme elle accourait vite me voir à Balbec quand je la faisais chercher, se retardant seulement à verser de l’odeur dans ses cheveux pour me plaire! 18:44 (Oct 2006)
26. Ma séparation d'avec Albertine, le jour où Françoise m'avait dit "Mademoiselle Albertine est partie", était comme une allégorie bien affaiblie de tant d'autres séparations. 18:04 (Oct 2006)
27. Je n’avais pas encore reçu de nouvelles d’Aimé qui pourtant devait être arrivé à Balbec. 29:02 (Oct 2006)
28. Aimé alla loger à côté de la villa de Mme Bonptemps ; il fit la connaissance d'une femme de chambre, d'un loueur de voitures chez qui Albertine allait souvent en prendre une pour la journée. 13:12 (Oct 2006)
29. Ce qui vint à mon secours contre cette image de la blanchisseuse, ce fut, certes quand elle eut un peu duré, cette image elle-même, parce que nous ne connaissons vraiment que ce qui est nouveau... 15:54 (Oct 2006)
30. Si encore ce retrait en moi des différents souvenirs d'Albertine s'était au moins fait, non pas par échelons, mais à la fois, également, de front, sur toute la ligne de ma mémoire... 20:35 (Oct 2006)
31. Aussi la lecture des journaux m'était-elle odieuse, et de plus elle n'est pas inoffensive. 20:39 (Oct 2006)
32. Les romanciers prétendent souvent dans une introduction qu'en voyageant dans un pays ils ont rencontré quelqu'un qui leur a raconté la vie d'une personne. 14:00 (Oct 2006)
33. Je ramenais avec moi les filles qui m'eussent le moins plu, je lissais des bandeaux à la vierge, j'admirais un petit nez bien modelé, une paleur espagnole. 5:15 (Oct 2006)
34. CHAPITRE 2 - Ce n'était pas que je n'aimasse encore Albertine, mais déjà pas de la même façon que les derniers temps... 21:50 (Oct 2006)
35. Quelques jours après, ma mère entrant dans ma chambre avec le courrier, le posa sur mon lit avec négligence, en ayant l'air de penser à autre chose. 13:58 (Oct 2006)
36. Aussi après le déjeuner, quand j'allai chez Mme de Guermantes... 12:26 (Oct 2006)
37. La duchesse finissait d'ailleurs par éprouver de sa persévérance poursuivie au-delà de toute mesure une satisfaction d'orgueil qui ne manquait pas une occasion de s'exprimer. 27:32 (Oct 2006)
38. Quand M. de Guermantes eut terminé la lecture de mon article il m'adressa des compliments d'ailleurs mitigés. 18:40 (Oct 2006)
39. Nous étions dans ma chambre pour une autre raison encore qui me permet de situer très exactement cette conversation. 19:41 (Oct 2006)
40. En ce qui concerne le jeune homme sportif, neuveu des Verdurin, que j'avais rencontré dans mes deux séjours à Balbec... 20:51 (Oct 2006)
41. Quand Andrée fut partie, l'heure du dîner était arrivée. "Tu ne devineras jamais qui m'a fait une visite d'au moins trois heures", me dit ma mère. 16:44 (Oct 2006)
42. Je lui montrai le papier : "Je n'ai aucun remords, tout excusée par ce sentiment si familial." 10:04 (Oct 2006)
43. CHAPITRE 3 - Ma mère m'avait emmené passer quelques semaines à Venise... 17:41 (Oct 2006)
44. Plusieurs des palais du Grand Canal étaient transformés en hôtels, et, par goût du changement ou par amabilité pour Mme Sazerat... 21:45 (Oct 2006)
45. Parfois au crépuscule en rencontrant à l'hôtel je sentais que l'Albertine d'autrefois, invisible à moi-même, était pourtant enfermée au fond de moi... 15:44 (Oct 2006)
46. Après le déjeuner, quand je n'allais pas errer seul dans Venise, je montais me préparer dans ma chambre pour sortir avec ma mère... 12:53 (Oct 2006)
47. Le soir je sortais seul, au milieu de la ville enchantée où je me trouvais au milieu des quartiers nouveaux comme un personnage des Mille et Une Nuits. 17:25 (Oct 2006)
48. CHAPITRE 4 - "Oh! c'est inouï, me dit ma mère. Ecoute, on ne s'étonne plus de rien à mon âge..." 13:42 (Oct 2006)
49. Dans la maison des femmes - où on procurait de plus en plus des hommes - où M. de Charlus avait surpris Morel... 10:19 (Oct 2006)
50. Ces deux mariages dont nous parlions avec ma mère dans le train qui nous ramenait à Paris eurent sur certains des personnages qui ont figuré jusqu'ici dans ce récit des effets assez remarquables. 15:38 (Oct 2006)